37 ans
de Antoine Herbez
Décor Anne Wannier
Costumes Corinne Baeriswyl
Lumières Didier Rocipon
Son Valdo Sartori
Avec :
Pascale Roberts Nadège Bariani
Antoine Herbez Clovis Marx
(cliquez sur le nom des interprètes pour voir leur profil)
37 ans a été joué :
- du 31 oct au 19 nov 2000 au Théâtre du Vieux Quartier à MONTREUX (Suisse)
- du 18 avril au 26 mai 2001 au Théâtre Essaïon de PARIS
Reprises diverses
- juil/sept 2005 : MUNICH (Allemagne) sous le titre de 37 Jahre (Théâtre Artemis-Schauspielstudio) -
Mise en scène Christine Maria Steinhart - Marlen Beck (Nadège) et Uli Engelmann (Clovis)
- 2019-2020 : PARIS (Théâtre de Nesles)
Mise en scène Marie Le Stanc - Claudine Biet (Nadège) et Laurent Brochard (Clovis)
- 2020-2021 : NICE (Théâtre de l'Impasse) et ANTIBES (Antibea Théâtre)
Mise en scène Patricia Soda - Isabelle Algier (Nadège) et Georgio Tebib (Clovis)
Inspiration
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La Presse
Ce texte est un petit chef d'oeuvre, servi à merveille par Pascale Roberts et Antoine Herbez. Pascale Roberts nous prouve à nouveau son immense talent. Quand à Antoine Herbez, c'est une découverte. Leur complicité est admirable... Un beau moment d'émotion. Pariscope
Si cette pièce émouvante et drôle (grâce notamment au jeu très juste et sobre d'Antoine Herbez alias Clovis) est une pure fiction, son héroîne existe, sous un autre nom. L'auteur a eu envie d'en faire l'héroîne d'une histoire d'amitié et d'amour. Le Parisien
Tout est gris. Le décor se fond dans les murs de pierre de l’Essaïon. Il règne une vague odeur de poussière et le silence hurle l’enfermement. On est en prison. Mais petit à petit, cet espace clos va s’ouvrir et devenir, au contact de deux personnages attachants, le terrain de départ de nouveaux horizons.
Sur cette scène étroite, Pascale Roberts et Antoine Herbez s’affrontent pour mieux s’illuminer mutuellement. Elle joue superbement le rôle de Nadège qui achève apparemment sereine sa 37ème année d’incarcération. Il incarne avec bonheur Clovis Marx, un journaliste paumé dans sa 37ème année de lutte contre la vie. En plus de ce chiffre qui les rapproche, ils ont un autre point commun : l’enfermement.... L’alchimie entre ces deux comédiens opère si bien que le public est implacablement mené dans le mécanisme de la renaissance des personnages qu’ils incarnent... Grâce à la découverte de l’autre, deux êtres dépouillés vont se retrouver. Leur confrontation fera naître l’espoir par delà la peur... Les comédiens brillent d’un enthousiasme éblouissant tandis que le décor gris terne de Anne Wannier devient peu à peu gris perle.
Cette pièce courte et poignante renferme l’essence de l’envie de vivre. Théâtre on line
Pascale Roberts et Antoine Herbez vivent du plus profond de leur sensibilité ce duo-duel d'une intensité sans faille. Dans un dépouillement absolu de tout effet théâtral, ils négocient au plus près, au plus juste tous les virages essentiels de cette double naissance. Les questions vitales de la liberté intérieure, de la confiance en soi, de la beauté de la vie malgré tout le mal ambiant sont abordés à un rythme serré où la tricherie est sans cesse débusquée ... Une merveilleuse leçon de vie. La Presse Riviera-Chablais
37 ans nous parle de la rencontre entre deux êtres liés par le chiffre 37, dans l'univers clos d'une cellule de prison. La comédienne Pascale Roberts campe une détenue battante et laisse éclater tout son talent. Magazine Starter
Véritable hymne à la vie, "37 ans" s'inspire de l'histoire d'une certaine Sylvia. Son récit a touché l'auteur au point d'en écrire une pièce touchante et formidablement interprétée. Taxi Time
Un mot d'Ariane Ascaride
Une femme dans l'espace réduit d'une cellule, vierge depuis longtemps de toutes les agressions d'un monde moderne où l'artificiel le dispute à l'événementiel, pose un regard essentiel et aigu sur la vie.
Un homme qui a perdu l'espérance, se confronte un jour à cet univers, où le temps n'a plus de prise à tout ce que l'humanité peut porter en elle de grand et petit.
Il va se dérouler la rencontre violente, difficile, attentive et perturbante de deux êtres gémellaires dans leur malheur.
L'un retrouvera l'espoir par l'autre.
Voilà une très belle aventure, dans laquelle Pascale et Antoine nous emmènent.
Le théâtre retrouve là toute sa place : nous émouvoir et bousculer nos consciences parfois ensommeillées, à partir de la peinture d'un microcosme carcéral à dimension universelle.
Les plus beaux joyaux sont parfois dans de tous petits écrins.
Je n'aime que les histoires humaines ; elles m'aident à avancer un pas après l'autre.
Je vous remercie fort.
A la vie à la mort !
Ariane Ascaride mai 2001